Auteur : Lucinda Riley
Titre VO : The Italian Girl
Traduction : Marie-Axelle De La Rochefoucauld
Genre : drame, romance
Éditions : Charleston
Publication :
Septembre 2016
Pages : 512 pages
Prix : 22,50€ - Ebook :
16,99€
Résumé
Rosanna n'a que onze ans lorsqu'elle pose les
yeux pour la première fois sur Roberto Rossini, un brillant ténor, aussi beau
que charismatique. La fillette se fait alors un serment : un jour, elle
l'épousera. Elle ignore qu'un douloureux secret lie déjà leur destin...
Six années plus tard, Rosanna, devenue une
belle jeune femme, débarque à Milan. Son talent prodigieux de chanteuse lui
permet d'intégrer la célèbre école de La Scala... et de revoir Roberto. De
Milan à New York, en passant par Londres et Paris, commence alors entre les
deux artistes une passion tumultueuse et obsessionnelle. Mais les mensonges du
passé menacent de faire voler leur vie en éclats.
Avis
de Marie
J’ai beaucoup de mal à savoir comment aborder
cette chronique. La Belle Italienne fait partie de ces romans où il est difficile de
se prononcer tant les points négatifs et les points positifs sont aussi
nombreux les uns que les autres.
Alors commençons par les points négatifs. Si
j’avais déjà pu apprécier auparavant l’écriture de Lucinda Riley et ses talents
de conteuses dans ses autres romans (parmi lesquels Les
Sept Sœurs, Tome 1 – Maia), ici, je ne sais quoi en penser. Est-ce un
état d’esprit moins disposé à ce moment-là pour vraiment apprécier cette
lecture ? En tout cas, cette fois j’ai
eu beaucoup plus de mal à me laisser prendre par l’histoire.
Pourtant, le point départ était plutôt alléchant, même si très classique : Naples,
l’opéra, une jeune fille au talent prometteur devant surmonter toutes les plus
dures épreuves de la vie dans sa quête du bonheur. C’est donc très
enthousiaste que je me suis lancée dans cette lecture dès sa réception. Mais là
ça a été la douche froide. Dès les
premières pages, on sent une certaine lenteur.
Pensant que cela n’allait pas traîner, j’ai donc continué. Mais celle-ci finit
par s’installer donnant une histoire qui
traîne vraiment en longueur. Pourtant, je me suis accrochée et arrivée à la
moitié du roman, j’ai été étonnée de
voir à quel point la petite Rosanna avait bien grandi et surtout, de voir à quel
point, je ne m’y étais absolument pas attachée… Ni à aucun autre personnage.
Là, ça a été l’incompréhension la plus
totale car l’auteur semblait pourtant avoir donné tous les éléments qu’il
fallait pour s’attacher à eux. J’ai donc reposé quelques jours le livre afin de
le reprendre plus tard et peut-être, mieux l’apprécier. Malheureusement, cela
n’a pas été le cas. Très rapidement, j’ai ressenti une certaine lassitude et si j’ai fini par trouver
Rosanna un peu plus attachante, d’autres
personnages ont continué, à défaut de m’intéresser, à m’agacer. Or, il est
très difficile d’apprécier un roman si l’on ne parvient pas à apprécier a
minima les personnages. Quand je dis « apprécier »,
cela ne veut pas forcément dire que j’attends un personnage exemplaire, bien au
contraire. Mais j’aime voir le travail
d’un personnage réalisé par l’auteur, jusqu’où celui-ci est capable de creuser
dans sa personnalité. Sauf que là,
je ne sais pas si c’est l’auteur qui tient trop son lecteur à distance ou bien
si ce sont ses personnages qui manquent de profondeur… Bref, vous l’aurez
compris, on ne risque pas de frôler le coup de cœur avec ces quelques points.
Heureusement, quelques points positifs sont malgré tout à relever et viennent agréablement compenser tout ce qui
est dit plus haut. À commencer bien entendu par le style d’écriture à proprement parler de Lucinda Riley. Celui-ci
est toujours aussi fluide et agréable, tout en simplicité, sans venir alourdir
un récit déjà très lent. Bien que l’histoire en elle-même n’ait pas réussi à me
captiver, c’est donc grâce au style d’écriture que j’ai pu enchaîner. Par ailleurs,
je déteste renoncer à une lecture, même si je n’accroche pas. Donc j’ai
persisté et le sort de Rosanna ainsi que
de son frère, seuls personnages réellement attachants, ont malgré tout fini par
piquer ma curiosité. C’est bien ce qui m’a permis d’aller jusqu’au bout du
roman et quelque part, j’en suis satisfaite car en dépit de tout ses défauts, on ne peut complètement rester insensible
à Rosanna.
La Belle Italienne est donc un roman qui se
laisse apprécier bien que n’ayant aucune particularité lui permettant de se
détacher du lot commun. Roman d’une vie, s’il n’est pas une mauvaise lecture,
il n’en est pas pour autant un roman exceptionnel dont l’histoire de ses héros
marque le lecteur. C’est donc un avis partagé que je vous livre ici. Pour
terminer, je tiens à remercier les Éditions Charleston pour leur envoi.
Note
![]() |
3/5 |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire