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Le Test : Une Expérience InouÏe, La Preuve de l'Après-Vie ?


Auteur : Stéphane Allix
Genre : Essai

Éditions : Albin Michel
Publication : 28 octobre 2015
Pages : 288

Prix : 19,50 euros

Résumé
Lorsque mon père est décédé j ai placé des objets dans son cercueil.
Je n en ai parlé à personne.
Puis j’ai interrogé des médiums qui disent communiquer avec les morts.
Découvriront-ils de quels objets il s agit ?
C est le test.

Peut-on parler avec les morts ? Des femmes et des hommes le prétendent et en font même profession. Des milliers de gens les consultent. Ces capacités sont-elles réelles ou sont-elles une illusion ? 

Pour répondre à ces interrogations, Stéphane Allix a interrogé six médiums. Les résultats sont stupéfiants et confirment ce que révèlent les recherches scientifiques menées sur ce sujet : la vie après la mort est aujourd’hui une hypothèse rationnelle.

Comment devient-on médium ? Est-ce un don ou une malédiction ? Comment décrire ce qui se passe lors de la mort ? Où va-t-on après ? Consulter un médium peut-il aider au processus de deuil ? Comment éviter les charlatans ? 

Autant de questions que ce livre aborde, nous entraînant à la découverte d’une réalité à la fois simple et vertigineuse : il est possible de communiquer avec ceux que nous aimons au-delà de la mort.

Le Crépuscule d'une Idole - L'Affabulation Freudienne

Auteur : Michel Onfray
Genre : essai

Éditions : Grasset
Publication : 21 avril 2010
Pages : 624 pages

Prix : 22,40€

Résumé
Michel Onfray, cohérent avec lui-même, s'en prend ici à une religion qui, bien plus que les monothéismes qu'il pourfendait dans son Traité d'athéologie, semble avoir encore de beaux jours devant elle. Cette religion, c'est la psychanalyse - et, plus particulièrement, le freudisme. Son idée est simple, radicale, brutale : Freud a voulu bâtir une « science », et il n'y est pas parvenu; il a voulu « prouver » que l'inconscient avait ses lois, sa logique intrinsèque, ses protocoles expérimentaux - mais, hélas, il a un peu (beaucoup ?) menti pour se parer des emblèmes de la scientificité. Cela méritait bien une contre-expertise. Tel est l'objet de ce travail. 



Avec rigueur, avec une patience d'archiviste, Michel Onfray a donc repris, depuis le début, les textes sacrés de cette nouvelle église. Et, sans redouter l'opprobre qu'il suscitera, les confronte aux témoignages, aux contradictions, aux correspondances. A l'arrivée, le bilan est terrible : la psychanalyse, selon Onfray, ne serait qu'une dépendance de la psychologie, de la littérature, de la philosophie - mais, en aucun cas, la science « dure » à laquelle aspirait son fondateur. On sera, devant une telle somme, un peu médusé : Freud n'en ressort pas à son avantage. Et encore moins sa postérité qui aura beau jeu de prétendre que si Michel Onfray conteste si violemment la religiosité en vogue chez les archéologues de l'inconscient, ce serait précisément parce qu'il craindrait de contempler le sien. Une « ouverture » biographique, semblable à celle qui précède chacun de ces essais, devance cette objection en racontant comment et pourquoi Michel Onfray a découvert - en vain - cette « science de l'âme » qui n'en est pas une.


Le Suicide Français

Auteur : Éric Zemmour
Genre : Essai

Éditions : Albin Michel
Publication : 1er octobre 2014
Pages : 544 pages

Prix : 22,90 euros

Résumé
Les Français ont perdu confiance. Ils ont le sentiment que le pays fait fausse route. Mais ils hésitent encore sur les raisons qui ont pu les conduire dans cette impasse. A quel moment se sont-ils égarés ? Ont-ils été trompés ?
Pour les éclairer, Éric Zemmour se livre à une analyse sans tabou de ces quarante dernières années qui, depuis la mort du général de Gaulle, ont « défait la France ». En historien et en journaliste qui a connu bien des protagonistes de cette triste épopée, il mobilise aussi bien la politique que l'économie ou la littérature, le cinéma et même la chanson. Revenant sur des faits oubliés ou négligés, mais décisifs, comme la loi de 1973 nous obligeant à nous endetter auprès des marchés financiers, il nous réserve quelques surprises.
L'auteur relit chronologiquement le passé pour démasquer une succession d'aveuglements technocratiques, de « politique spectacle » délétère, de faux débats et de mensonges, notamment sur la famille, l'immigration, l'Europe ou la mondialisation... Il souligne notamment la responsabilité des élites dans ce fiasco.
Quarante ans d'indifférence au sort des vrais « invisibles » de la République (ouvriers, paysans, employés et cadres « rurbains » chassés en grande banlieue) ont, avec la crise économique, engendré un peuple blessé et perdu, livré aux nouveaux despotes de Bruxelles. Il est temps de faire les comptes ! C’est le premier pas nécessaire pour espérer pouvoir un jour guérir de nos maux.

Avis de Marie
Face aux vents que soulève Éric Zemmour à chacune de ses interventions médiatiques, j’étais curieuse de voir par moi-même de quoi il en retournait. Merci aux éditions Albin Michel pour l’envoi de ce livre.
J’avais été grandement déçue par Le Crépuscule d’une idole de Michel Onfray qui avait fait pas mal de bruit et qui m’avait été recommandé. Or, j’ai eu l’impression que l’auteur se contentait de faire de la polémique pour la polémique et j’avais peur que cela se reproduise avec Le Suicide Français d’Éric Zemmour. Or, cela n’a pas du tout été le cas. Même si le début n’était pas facile, le style de l’auteur étant assez particulier (soutenu, manquant par moment de fluidité et parfois limite décousu), j’ai trouvé l’ouvrage vraiment intéressant.

Le Papalagui

Auteur : Erich Scheurmann
Traduction : Dominique Roudière
Genre : Essai

Edition : Pocket
Publication : Mai 2008
Pages : 154 pages

Prix : 5,80 euros

Résumé
Touiavii, le chef de la Tribu de Tiavéa, a observé de près cet être étrange qu'est le Papalagui et en dresse un portrait plus éclairé que ne pourrait le faire un ethnologue :
- le Papalagui étouffe son corps avec des peaux lourdes et serrées qui le privent de soleil ;
- le Papalagui vit dans des coffres de pierre empilés, séparés par des fentes bruyantes et grises ;
- le Papalagui est obsédé par le métal rond et le papier lourd qui régissent toute sa vie ;
- le Papalagui a inventé un objet qui compte le temps ; depuis il court sans cesse derrière.
Le Papalagui a développé bien d'autres maladies et comportements absurdes. Alors le sage Touiavii, qui vit dans les îles Samoa, aimerait bien que son peuple ne devienne pas comme le Papalagui, ce curieux homme blanc qui vit en Europe.

Avis de Marie
Il est étonnant comme un aussi petit livre peut laisser une aussi grande impression ! Lu il y a quelques années, la lecture du Papalagui m’a laissée songeuse. Eric Scheurmann, écrivain du début du XXème siècle, a recueilli dans cet ouvrage les propos de Touiavii, chef de tribu polynésien sur l’homme blanc.

Le terme « Papalagui » signifie littéralement « pourfendeur du ciel » et sert à désigner le Blanc (en cause, les voiliers par lesquels les hommes blancs sont arrivés à Samoa, les aborigènes prenant alors les voiles blanches pour des trous dans le ciel).
Touiavii rêvait de voir l’Europe. Alors il est parti en voyage. Et porte un regard critique sur la civilisation occidentale. Ses propos ne nous étaient pas destinés. Ils s’adressaient à ses compatriotes polynésiens. Mais Eric Scheurmann les a recueillis pour nous et même s’ils sont restés dans l’ombre pendant longtemps, ils n’ont pas pris une ride et sont toujours aussi pertinents.

Le Pays Silencieux

Auteur : Pierre Le Coz
Genre : essai

Edition : Loubatières
Publication : mai 2014
Pages : 735 pages

Prix : 29€


Résumé
Avec ce Pays silencieux, septième et dernier tome de L’Europe et la Profondeur, s’achève l’aventure tout à la fois intellectuelle et spirituelle que constituèrent, pour son auteur comme pour le « petit nombre » de ses lecteurs, l’écriture et la publication de cette Somme, à l’époque des « petits traités » et autres « livres de développement personnel » unique en son genre. L’ouvrage lui-même, présenté successivement dans le cours de son élaboration comme un « roman philosophico-théologique » puis comme un « manuel de survie au temps du nihilisme achevé », vient ici pour ce qu’il était en vérité, mais sans le savoir encore, dès son commencement : rien de moins qu’une aventure du sens, la seule peut-être que puisse offrir à ce « sens » en voie d’extinction notre « temps de détresse », et aventure qui, du fait de cette extinction même, ne peut plus se dérouler aujourd’hui qu’au pays des mots ; ce pourquoi le présent volume s’achève en poème (« La saison spirituelle »).
Mais avant cela, et comme à l’accoutumée chez Pierre Le Coz, le lecteur trouvera en ce Pays silencieux des analyses extrêmement approfondies des phénomènes qui défrayent l’actualité la plus concrète de notre début de millénaire, dont ceux de la violence religieuse (« Et ce sont les violents qui l’emportent »), ou de l’explosion de la délinquance (« La vie rêvée des porcs »), ou encore de la présente domination sans partage du techno-capitalisme sur notre monde « globalisé » (« Histoire et historicité ») ; l’auteur de ces analyses étant bien convaincu qu’une pensée qui ne cherche pas à opérer en quelque manière que ce soit en son « siècle sien », et aussi « subtils » et « pertinents » que soient ses attendus, est parfaitement vaine et stérile – en un mot : in-signifiante (ce que sont probablement tous les ouvrages qui se publient aujourd’hui sur ces questions : non par manque de lucidité, mais par absence rédhibitoire de courage – « intellectuel » et autre –, cette qualité en laquelle Hölderlin voyait la vertu cardinale des poètes). Le lecteur qui se risque à ouvrir un tel livre doit donc, dès son entrée en « ces pages sombres et pleines de poison », abandonner toute espérance d’y retrouver les habituelles catégories de pensée par lesquelles une époque s’essaye à conjurer ses très « modernes » démons – quoique ces efforts soient condamnés à demeurer vains dans la mesure où ces « démons » ne sont jamais justement, par cette époque même, clairement et proprement nommés – ; en ce sens aussi, une partie de la séduction que peut inspirer ce livre à ses lecteurs réside en le fait que ceux-ci, et avant même l’exposé d’une « philosophie » voire le déroulé d’une « écriture », y sont d’abord conviés à un dépaysement radical – tant dans l’ordre de la pensée en général que dans celui de la saisie qu’ils font de leur monde en particulier.

Avis de Marie
Je remercie les éditions Loubatières et Babelio pour ce livre envoyé dans le cadre de la Masse Critique.
Le Pays Silencieux a constitué pour moi un vrai défi. Trente jours pour lire et chroniquer ce livre de 735 pages n’était pas chose aisée !

Le Prince

Auteur : Nicolas Machiavel
Titre V.O : Il Principe
Traduction : Jacques Gohory
Genre : Traité politique

Edition : Gallimard
Collection : Folio Plus Philosophie
Date de parution : Novembre 2008
Pages : 208 pages

Prix : 6,20 euros
Achat : Decitre - Le Prince


Résumé

« Le très pénétrant Machiavel [...], cet homme très sage, dont il est évident qu'il fut pour la liberté, pour la défense de laquelle il a donné les conseils les plus salutaires.» Spinoza (Traité politique, V, 7). Chef-d'oeuvre bref et fulgurant, Le Prince est devenu d'emblée un livre classique de la réflexion politique. Adversaires et partisans de la doctrine du Florentin n'ont cessé de s'affronter au cours des siècles, au prix parfois de grands malentendus.

Avis

J'ai plusieurs fois eu l'occasion de lire Le Prince au cours de mes études : une première fois au lycée en philosophie puis à la faculté. Ce fut une révélation : Machiavel en serait presque devenu mon maître à penser !!

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