Auteur : Kevin Kwan
Traduction : Albin
Michel
Genres : Comédie, Romance
Éditions : Albin Michel
Publication : 27
avril 2016
Pages : 416 pages
Prix : 22€
Achat : Amazon – China Girl
Résumé
A la veille d'épouser le célibataire le plus
convoité de l'Asie du sud-est, Rachel Chu se retrouve confrontée à un
redoutable secret de famille. Une découverte qui va l'entraîner de Singapour à
Shanghai et à Pékin où les nouveaux-riches chinois en surenchère de bling-bling
et d'excentricité relèguent nos hit-girls occidentales au rang de jeunes filles
rangées ! Ascension sociale, milliardaires en mal d'amour et de folies,
scandales en tous genres...
Avis
de Marie
Il est des lectures aussi drôles que
rafraîchissantes. Je sais, vous vous dites que ce n’est sûrement pas la bonne
période pour proposer ça vu comme on se gèle ! Mais bon, faut bien que je
vous en parle aussi à un moment donné. Et puis, si vous avez froid, je vous
propose un petit truc imparable : s’emmitoufler sous la couette avec une
bonne tasse de thé à porter de main et bien entendu, l’essentiel : un bon
livre. Maintenant que vous voilà en condition optimale pour la lecture, je ne
prendrai que quelques toutes petites minutes de votre temps, si vous le voulez
bien, pour vous inviter à une nouvelle découverte (vous n’êtes pas obligé non
plus mais ça serait sympa ^^).
Qu’est-ce que China
Girl, ce roman à la couverture à mi-chemin entre Diamants sur Canapé et Pretty
Woman ? Il ne s’agit ni plus ni
moins que de la suite de Crazy
Rich à Singapour, une satire efficace et pleine d’humour sur les élites
fortunées chinoises.
Autant j’avais beaucoup apprécié le premier
tome en dépit de son côté cliché excessif, autant j’ai trouvé cette suite légèrement
en-dessous.
Entre Rachel Wu et Nick Young, tout va pour le mieux.
Leur mariage est même prévu pour bientôt,
malgré les précédentes tentatives de la mère de Nick pour mettre fin à leur
relation. Cependant, il manque un élément au bonheur de Rachel, qui aurait tant
aimé retrouver son père pour son mariage. Et là, badaboum, que se
passe-t-il ?! Le fameux papa tant recherché est retrouvé. Pour
le coup, il ne s’agit pas non plus de n’importe qui ! Voilà de quoi revoir le jugement d’Eleanore
Young sur la famille Wu… Pensant son bonheur complet, Rachel ne
s’attendait pourtant pas aux évènements qui vont suivre. Invitée à passer du
temps en Chine pour renouer avec ses racines et son père, en compagnie de Nick,
tout ne se passera pas comme prévu.
Si Rachel avait pu précédemment avoir un aperçu du
type de vie menée par les milliardaires, elle va cette fois-ci en faire
l’expérience. Côtoyant à l’occasion de sa
lune de miel de jeunes et richissimes héritiers, dont Carlton et Colette,
Rachel va rapidement se rendre compte qu’elle ne peut rejeter en bloc cet
aspect de la vie de Nick. Mener une vie luxueuse n’a rien de mal… tant que l’on
sait rester raisonnable. Or, bien peu de membres de cette jeunesse semblent
savoir ce qu’est la raison. Tout n’est pas bon à jeter, pour autant, Rachel ne
peut adhérer à certaines choses. L’étalage à outrance de toute cette fortune ne peut que
choquer la jeune femme. Colette, pourtant adorable, ne semble même
pas se rendre compte de la valeur de ses possessions, si ce n’est d’un point de
vue exclusivement financier. Cela ne l’empêchera pas de faire de nouvelles
connaissances, qui s’avèreront précieuses dans les pires moments.
Kevin Kwan continue sa critique des classes huppées
chinoises toujours avec autant d’efficacité et d’humour. Néanmoins, peut-être est-ce dû au fait qu’il n’y a plus cet aspect
découverte de son univers mais j’ai moins apprécié ce deuxième tome. Rachel
et Nick, tout en restant les personnages principaux, sont au second rang, au
profit d’autres personnages marquants du premier tome ou de nouveaux. China Girl apparaît
alors comme le roman de plusieurs histoires, toutes imbriquées à divers moments
mais également relativement indépendantes pour certaines. Or, cela peut agacer
le lecteur d’avoir une histoire sans cesse coupée en plusieurs morceaux.
Par moment, j’avais ainsi l’impression de ne jamais progresser. D’où mon
appréciation moindre. Pourtant, les pages défilaient les unes après les autres
et heureusement que des personnages comme Kitty Pong ou Colette sont là pour
apporter un peu de piment à l’ensemble.
China Girl s’inscrit dans
la continuité de Crazy Rich à Singapour
sans pour autant l’égaler. Toujours aussi drôle, il apporte cependant une bonne
touche légèreté et de bonne humeur tout au long de sa lecture.
Note
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| 3/5 |


Un roman idéal pour l'été, je note :D
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