Auteur : Gail Carriger
Titre VO : Étiquette et Espionnage
Traduction : Sylvie
Denis
Genres : Fantastique, Steampunk
Éditions : Orbit
Publication : 12
mars 2014
Pages : 368 pages
Prix : 16,90€
Résumé
C'est une chose que d'apprendre à faire une révérence comme il
faut.
C'en est une autre que d'apprendre à le faire en lançant un couteau
Angleterre, début du XIXe siècle. Sophronia, 14
ans, est un défi permanent pour sa pauvre mère : elle préfère démonter les
horloges et grimper aux arbres qu’apprendre les bonnes manières ! Mme
Temminnick désespère que sa fille devienne jamais une parfaite lady, aussi
inscrit-elle Sophronia au Pensionnat de Mlle Géraldine pour le perfectionnement
des jeunes dames de qualité.
Mais Sophronia comprend très vite que cette
école n’est peut-être pas exactement ce que sa mère avait en tête. Certes, les
jeunes filles y apprennent l’art de la danse, celui de se vêtir et l’étiquette
; mais elles apprennent aussi à donner la mort, l’art de la diversion, et
l’espionnage – le tout de la manière la plus civilisée possible, bien sûr.
Cette première année au pensionnat s’annonce
tout simplement passionnante.
Avis
de Marie
Pour le coup, voilà un roman que j’avais depuis
pas mal de temps dans ma pile à lire et il était temps que je l’en sorte. Si
quelques personnes de mon entourage ont pu se plonger avec plaisir dans
l’univers de Gail Carriger avec sa série Le
Protectorat de l’Ombrelle, pour ma part je
découvre l’auteur avec ce premier tome du Pensionnat
de Mlle Géraldine. Et si j’ai bien aimé cette lecture, pour autant, je n’ai pas été totalement transportée.
Sophronia est une jeune fille de la bonne
société anglaise du début du XIXème siècle. Au grand désespoir de sa mère, elle
semble éprouver quelques difficultés à se conforter à son rôle de jeune lady à
marier et préfère des activités qui ne siéent guère à une dame de sa condition.
Alors, elle est envoyée en pensionnat afin de parfaire son éducation et enfin
devenir une vraie dame digne de ce nom. Néanmoins, elle ne s’attendait pas à un
tel programme : la danse, l’étiquette, la mode, l’espionnage et
l’empoisonnement sont autant de matière dans lesquelles il lui faudra exceller.
D’autant plus que ses talents pourront peut-être faire la différence dans la guerre
qui s’annonce.
Ce premier tome du Pensionnat de Mlle Géraldine est un roman drôle et piquant qui nous
plonge dans une Angleterre du début du XIXème
siècle où loups-garous, vampires et autres créatures surnaturelles côtoient les
humains et les machines. Sophronia appartient à une famille de la bonne
société. Agée de 14 ans, l’adolescente fait le désespoir de sa mère en refusant
de se conformer à l’étiquette. Non pas que Sophronia cherche à se rebeller, ce
n’est juste pas dans son tempérament. N’aspirant
point à se marier et à vivre la vie bien rangée qu’on tente de lui imposer,
elle préfère escalader les murs, se cacher dans les monte-charges et faire
preuve d’inventivité pour pimenter ses aventures. Problème :
Sophronoia est maladroite, vraiment très maladroite. Alors ses petites séances
d’exploration ont tendance à finir dans un grand bruit. Si elle espérait rester
discrète, c’est impossible et sa mère commence sérieusement à s’inquiéter pour
son avenir. Finalement, elle prend la décision de l’envoyer
au Pensionnat de Mlle Géraldine qui, espère-t-elle, fera enfin d’elle une dame
digne de ce nom. Et sur ce point là, il n’y a pas à dire, le pensionnat
délivre une formation de qualité grâce à un
programme très complet. Outre les leçons de bonne conduite en société,
de mode, de prise de parole, les jeunes dames devront également savoir soutirer
des informations sans éveiller de soupçons, maîtriser les subtilités de
l’empoisonnement ou encore se sortir d’une situation compliquée, le tout en
restant distinguée cela va de soi. Eh oui… La vie d’espionne n’est pas de tout
repos !
Heureusement que Sophronia pourra compter sur
sa nouvelle amie Dimity pour l’aider dans son apprentissage. Car tout le monde
ne peut rentrer comme ça dans ce pensionnat, encore faut-il appartenir à la
bonne famille ou, à défaut, être doté d’un potentiel exceptionnel. Sophronia,
elle, n’appartient pas à la première catégorie et ce monde lui est donc totalement
inconnu. Comment rattraper en un rien de temps tout ce que ses autres camarades
semblent déjà connaître ? Dimity, jeune fille légèrement cruche mais ô
combien adorable, va se prendre immédiatement d’amitié pour Sophronia et lui
fournir de précieuses informations pour réussir dans cet univers impitoyable. Les
capacités de Sophronia seront déterminantes et il lui faudra bien suivre les
leçons si elle espère pouvoir continuer sa formation. L’enjeu est d’autant plus
de taille que les deux jeunes filles se retrouvent plongées au cœur d’un
complot et que l’avenir de l’école dépendra de leurs actions. D’autres
personnages ont éveillé ma curiosité, tels Pillover et le capitaine Niall mais
l’auteur ne s’est pas trop attardé dessus, ce que j’ai trouvé dommage.
L’histoire en elle-même est
plutôt sympathique, le lecteur n’a pas vraiment le temps de s’ennuyer mais j’ai trouvé le scénario un peu léger dans l’ensemble et
bien trop prévisible. De ce fait, même si je l’ai lu très rapidement, le style
de l’auteur étant très fluide et simple, je suis un peu restée sur ma faim. Je
n’ai pas vraiment réussi à m’attacher aux personnages et j’aurais aimé que
l’histoire soit un peu plus creusée.
Drôle et culotté, ce premier tome du Pensionnat de Mlle Géraldine est une lecture young adult agréable mais
qui n’a pas su me convaincre complètement. Malgré une histoire riche en
rebondissements, le côté trop prévisible de certaines situations allié à des
personnages sympathiques mais pas spécialement attachants, m’a empêchée d’être
transportée dans cette Angleterre steampunk du XIXème siècle. Toutefois, ne
serait-ce que pour certaines répliques particulièrement drôles et piquantes, il
n’est pas dit que je ne me laisse pas tenter par la suite !
Extraits
« Excellent.
L’ignorance est très sous-évaluée chez une élève. Et avez-vous tué quelqu’un
récemment ? »
« Si
nous avons le temps, je m’occuperai ensuite de vous enseigner comment juger un
gentleman à la couleur et au nœud de sa cravate. Croyez-moi, mesdames, les deux
sujets sont bien plus intimement liés que vous pourriez le supposer au premier
abord. »
Note
![]() |
| 3/5 Une lecture sympathique mais sans plus |


je voulais le sortir de ma pal il va y rester encore un peu
RépondreSupprimerDésolée si je t'ai découragé ^^'
SupprimerJ'espère que tu arriveras quand même à l'en sortir et qu'il te plaira davantage :D
J'ai peur ne pas totalement adhérer, bien que cela à l'air intéressant :)
RépondreSupprimerC'est le risque. Perso, je suis encore un peu partagée et j'attends de voir avec, peut-être la suite. Après, il se lit tellement rapidement qu'il fait passer un moment de lecture agréable.
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