Auteur : Catherine
Robertson
Titre VO : The Hiding Places
Traduction :
Fabienne Duvigneau
Genre :
romance
Éditions :
Charleston
Publication :
7 Février 2017
Pages : 416
Prix : 22,50€
(Papier) – 16,99€ (ebook)
Résumé
Depuis que le petit garçon d'April Turner a été tué par une
voiture, la jeune femme ne vit plus. Cela fait cinq ans qu'elle s'est écartée
de tout ce qu'elle aime, et de tous ceux qui l'aiment, et entend bien continuer
son existence ainsi. Lorsqu'une lettre lui arrive de la part d'un notaire
anglais, l'informant qu'elle est l'héritière d'une propriété abandonnée en
Angleterre, Empyrean, la jeune femme tente de résister. Mais le mystère
entourant cet héritage est intrigant, et elle décide de quitter temporairement
la Nouvelle-Zélande pour le vieux continent, où elle va rencontrer des
habitants étonnants : Oran, musicien qui reste loyal à sa femme infidèle ;
Jack, qui vit dans les bois avec son chien ; et Sunny, dite Lady Day, qui
approche des 90 ans mais qui est bien plus énergique que ceux qui ont la moitié
de son âge. Sunny avait connu Empyrean lors de son âge d'or, et son histoire
rend le passé encore plus vivant. Mais April sera-t-elle prête à renoncer à ses
principes pour, enfin, revivre à nouveau ?
Une histoire qui vous apprend ce que signifie être vivant...
Avis de
Marie
Des romans ayant pour départ une jeune femme qui se découvre
un héritage mystérieux du jour au lendemain, il y en a pléthore. Et La maison aux secrets de Catherine
Robertson en est un parmi tant d’autres. Seulement, tous ne sont pas lauréats d’un prix, à la différence de
celui-ci qui a remporté le prix du Nelson
Public Library Award.
April a perdu sa
raison de vivre le jour où Ben, son fils de cinq ans, s’est fait renversé par
une voiture et a été tué sur le coup. Persuadée
de ne plus avoir droit au bonheur, elle ne résiste cependant pas à la
curiosité le jour où un notaire anglais
l’informe d’un héritage lui revenant. Afin d’en apprendre plus, elle quitte alors la Nouvelle-Zélande pour
l’Angleterre où de nombreuses rencontres vont l’amener à revoir sa ligne de
conduite de vie et à s’ouvrir de nouveau au monde qui l’entoure. Sur les traces d’un passé familial dont
elle ignorait tout jusqu’ici, elle ne s’attendait certainement pas à faire
remonter à la surface des secrets qu’il
aurait peut-être mieux valu laisser dans l’oubli.
Certes, il s’agit d’un classique
du genre et a priori La maison des secrets n’a rien de particulièrement
original. Que ce soit pour son point de départ que pour sa forme (alternance
passé/présent) ou encore son contexte historique (présent et milieu du XXème
siècle – années 1930 jusqu’à la fin de la Seconde Guerre Mondiale), il n’y a
rien qui se démarque des autres romans du même genre. Pourtant, une fois entré dans La maison aux secrets, il est impossible d’en ressortir. La
plume de Catherine Robertson est magique et nous prend dans un piège pour ne
nous en libérer qu’à la toute dernière page.
Qu’il s’agisse d’April, d’Edward, de Sunny ou encore de
James, aucun de ces personnages ne laisse indifférent. Avec leurs défauts, leurs craintes, ils n’ont rien de parfait t c’est
ce qui les rend humains, c’est ce qui les rend vivants. Chacun a ses
petites cachotteries, tous n’ont pas eu un comportement exemplaire ou ne
serait-ce qu’honnête, agissant même parfois par pur égoïsme. Mais il est impossible de les détester, on a
envie qu’ils trouvent le bonheur. Certains vont d’ailleurs le trouver,
d’autres malheureusement pas. April en sera le témoin des décennies plus tard.
Ces révélations l’aideront-elles à aller de l’avant ? À porter un autre
regard sur ce qu’elle a vécu et comment elle le gère ? S’autorisera-t-elle enfin à vivre de
nouveau ?
La maison aux secrets est un très beau roman qui nous raconte l’histoire
de familles déchirées, d’amitiés mises à l’épreuve et d’amours non partagées. Mais
c’est aussi et surtout une ode à la vie.
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