Auteur :
Alyson Noël
Titre VO : The Immortals - Evermore
Traduction :
Laurence Boischot
Genre :
fantasy, romance
Éditions :
Michel Lafon
Publication :
15 octobre 2009
Pages : 341
Prix :
15,95€
Achat : Amazon
– Evermore
Résumé
Un amour vrai ne s'éteint jamais.
Avant l'accident, Ever Boom était une adolescente comme les
autres. Elle a perdu toute sa famille dans cet épisode tragique, et reçoit
soudain un terrible don : celui de lire dans les pensées des gens, de voir leur
aura et de connaître leur vie en les touchant. Elle se renferme alors sur
elle-même et évite le contact. Les élèves du lycée la regardent comme une
bizarrerie, la pointent du doigt... jusqu'au jour où elle rencontre Damen
Auguste.
Damen est mystérieux, plein de charme et terriblement beau. Toutes les filles du lycée se le disputent mais c'est à Ever qu'il s'intéresse. Or c'est le seul être dont elle ne peut pas découvrir les pensées. Et personne ne sait réellement qui il est ni d'où il vient. La seule chose dont Ever est sûre, c'est qu'elle est profondément et irrémédiablement amoureuse de lui.
Avis de
Marie
Des fois, ça fait du bien de se plonger dans une petite série adolescente pour se détendre. Lecture facile, plus ou moins prévisible,
mais (presque) toujours efficace. Éternels
est une série sortie depuis un moment (2009 en France) mais à laquelle je ne me
suis intéressée qu’à l’occasion d’une vente à prix cassé sur Vente-Privée (oui
c’est le mal ce site T.T).
Ever Boom menait la
vie parfaite : une famille aimante, un petit-copain attentionné, des
amis fidèles, cheerleader au physique
avantageux, elle avait de quoi faire baver de jalousie pas mal de ses rivales. Jusqu’au jour où elle a tout perdu dans un
accident de voiture. Seule survivante, elle laisse derrière elle ses
parents et sa petite sœur… Brisée, il ne lui reste plus que sa tante pour seule
et unique famille. Or, elle ne vit pas dans le même État. Il lui faut donc
déménager et repartir de zéro. Sauf
que ce n’est pas évident pour elle de faire
son deuil alors même que le fantôme
de sa petite sœur continue de lui rendre visite. Et de se faire des amis
alors même qu’elle devine la moindre de
leurs pensées… Et le pire, c’est qu’Ever ne peut se confier à personne
d’autre que sa petite sœur décédée sous peine de passer pour une folle. Bien sûr, le fantôme n’est pas
forcément le meilleur confident qu’il soit. À qui pourrait-elle bien parler de tout ce qu’elle vit ? Se repliant
toujours plus sur elle-même afin d’éviter l’ouragan
de pensées parasites dans son esprit, Ever
n’est plus que l’ombre d’elle-même. Puis, un jour, Damen arrive au lycée et là tout change. C’est le calme dans sa tête, impossible de lire les pensées du beau
garçon. Alors il l’intrigue et lui ne
semble avoir d’yeux que pour elle. Ever ne peut se l’expliquer mais elle
sait qu’elle est amoureuse de lui. Sauf qu’elle ne sait rien de lui, personne
d’ailleurs ne sait quoi que ce soit : ni d’où il vient, ni qui il est
vraiment. Les apparences sont souvent trompeuses
et peut-être bien que c’est le cas ici.
Mes sœurs ont lu le
premier tome avant moi – en même temps, ma Pile à Lire est tellement énorme
qu’avant de l’en sortir, ce n’était pas gagné ! – et lorsque je leur ai
demandé ce qu’elles en ont pensé, elles m’ont toutes les deux dit : « C’EST
NUUUUUUUL ». Merci les filles ! Et sinon, pourquoi c’est
nul ? « Parce que l’héroïne,
elle est chiante, elle est molle, elle est dépressive ». Ah ok. Et je
peux avoir un avis un peu plus poussé, constructif ? Regard de merlan frit
(x2) suivi d’un « bon courage pour
le lire » (x2 aussi). Je m’attendais donc à une nullité sans nom après ces précieux avis de lecture. Sauf que
voilà, les filles me l’ont tellement dépeint négativement que j’ai été surprise
non seulement de ne pas le trouver aussi chiant qu’elles l’annonçaient mais
aussi d’apprécier ma lecture !
Alors oui, c’est adolescent et ce
premier tome d’Éternels reprend les schémas typiques des romances fantastiques
mais si j’avais eu 16 ans, nul doute que j’aurais vraiment apprécié ce roman.
Ever est un
personnage qui ne respire certes pas la joie de vivre. En même temps, après
ce qu’elle a vécu, on ne peut pas s’attendre à ce qu’elle pleure de rire tous
les jours. Il lui faut du temps pour arriver à gérer la douleur de sa perte.
Elle ne peut guérir, tout ce qu’elle
peut espérer, c’est attendre que le temps fasse son œuvre et atténue sa
douleur. Or, sa nouvelle capacité
psychique ne l’aide pas dans son processus de guérison. Voir les auras des personnes qui l’entourent et lire dans leurs pensées lui en dévoile beaucoup trop sur des
gens qu’elle ne connaît quasiment pas. Plus besoin de prendre le temps de faire
connaissance, découvrir les aspects les
plus sombres des personnalités des autres
ne la motive pas à nouer des liens. Alors il ne lui reste qu’un seul moyen pour
se protéger. Armée de son ipod et de son sweat à capuche, Ever ignore tout le
monde, à l’exception de deux personnes, elles aussi appartenant au banc des exclus du lycée. Bref, vous l’avez
compris, si auparavant c’était le paradis sur Terre pour Ever, la voilà jetée
en Enfer. Jusqu’à ce que Damen, ce beau latino
mystérieux, débarque dans sa vie. Pourquoi cherche-t-il sans cesse sa
présence à ses côtés ? Pourquoi se montrer aussi chaleureux un jour et le
lendemain, glacial pour mieux l’ignorer ? Chercherait-il à la protéger de quelque chose ? De
quelqu’un ?
Quand j’ai commencé le roman, je m’attendais à une énième
histoire de vampires. Mais pas du tout, Edward et sa clique sont restés bien
sagement chez eux pour laisser place ici à d’autres immortels, qui n’ont
absolument pas les dents longues et pointues. Pas de buverie sanguinaire ici,
le seul sang qui coulera, eh bien, coulera mais ne sera pas bu. Et vous savez
quoi ? Ça fait du bien d’avoir des
séries qui mettent en avant des créatures fantastiques sans pour autant avoir
nécessairement recours aux vampires.
Le premier tome d’Éternels pose donc les bases d’une série
intéressante. Visant un public adolescent, il dévoile assez d’éléments pour
donner envie de se plonger dans la suite.
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