Auteur :
Frédéric Arnould
Illustrations :
Martine Provost
Genre :
dystopie, fantastique
Éditions :
Angel’s Éditions
Publication :
Janvier 2017
Pages : 207
Prix : 2,99€
Résumé
Dans un monde régi par une classe de nantis. Les pauvres
tentent de survivre à une politique d’oppression. Après la mort de son père,
Émie, une fille de la classe inférieure, va tout perdre en se retrouvant
propulsée dans ce monde de privilégiés qu’elle déteste plus que tout. Grâce à
une rencontre, elle va surmonter sa haine. Elle va apprendre à évoluer dans ce
monde hostile, tout en déjouant les manipulations dont elle est constamment la
cible et en découvrant son don.
Avis de Marie
Lu dans le cadre de notre partenariat avec Angel’s Édition, j’avais déjà eu
l’occasion de découvrir la plume de l’auteur avec le premier tome de La Guerrière d’Argalone – Des Amours
Maudites. Si celui-ci ne m’avait guère convaincue, j’ai été plus
qu’agréablement surprise de découvrir cette nouvelle œuvre de Frédéric Arnould.
Le style d’écriture, ainsi que l’histoire, témoignent d’une belle évolution,
aussi bien de la plume que d’une plus grande maturité.
Là (et las), vous vous dites : « ok, elle blablate encore et toujours (comme
d’hab quoi !) mais Pour une
meilleure vie, kesako ? ».
Eh bien, Pour une meilleure vie, c’est un récit à
la croisée d’Hunger Games et de Divergente, le tout habilement rehaussé
d’une petite pointe de fantastique. Tout au long de ma lecture, je n’ai pas
pu m’arrêter de penser à l’un ou l’autre des deux récits. Le moins que l’on
puisse dire, c’est que ça marche et que le
mélange est plutôt efficace. Si je
vous dis que je l’ai de loin préféré à Divergente,
vous me croyez ?
Sur cette brève introduction, venons-en donc à l’histoire.
Dans un monde relativement similaire au nôtre, à une époque future
indéterminée, la société se retrouve
scindée en deux : les riches et les pauvres / les nantis et les
privilégiés. Certes, a priori
rien de particulièrement original. Mais
là c’est beaucoup plus fragmenté et redoutablement plus efficace. Tous ceux
qui n’appartiennent pas aux nantis ne servent qu’en tant que ressources. Bien
que cela ne soit pas évoqué comme tel par le gouvernement, les nantis doivent
sans cesse produire pour assurer les beaux jours de la classe dominante et sont
exploités jusqu’à leurs dernières forces. Courber le dos chaque jour un peu
plus jusqu’à épuisement… Et gare à ceux
qui oseraient se rebeller ! Le gouvernement ne tolère aucune parole, aucun
comportement dissidents !
Émie, une jeune fille
de la classe inférieure, vit de plus en plus difficilement cette oppression.
Son père, dont elle était très proche, est un jour abattu pour avoir caché des
armes chez lui. Intransigeants, les soldats de la milice l’abattront sans
aucune forme de procès. La vie d’Émie, de sa mère et de ses deux sœurs s’en
retrouve encore plus marquée. Manger à leur faim est un luxe qu’elles ne
connaissent plus. Mais le plus
difficile, c’est la peur, cette peur incessante qui marque chaque instant de
leur vie : peur d’avoir dit une mauvaise parole, d’avoir fait un
mauvais geste, peur de perdre un proche… Peur de ne pas passer les tests…
Régulièrement, le gouvernement organise des examens qui sont, pour lui,
l’occasion de détecter tout dissident : les magiciens. Nul ne sait ce
qu’il advient pour ceux dont les tests se révèlent positifs… Les magiciens
représentent un trop grand danger pour le gouvernement, qui ne peut prendre le
risque de les voir évoluer au sein de la classe des pauvres. Émie vit donc dans un état de crainte permanente. Un peu rebelle dans l’âme
(forcément, sinon ce n’est pas drôle), elle sait qu’elle ne pourra pas
continuer ainsi éternellement. Lorsque
sa mère lui annonce qu’elle va se marier de nouveau, mais qu’en plus son nouvel
époux appartient à la classe honnie des privilégiés, Émie voit tout son monde
s’écrouler. Comment sa propre mère peut-elle tous les trahir ainsi ?
Cette nouvelle vie dans un monde qui lui est totalement étranger et hostile va
définitivement faire basculer sa vie. Allant de révélations en révélations, il
n’appartiendra qu’à elle de reprendre la main sur sa vie.
Rythmé et sans temps
mort, j’ai trouvé ce roman très addictif. Frédéric Arnould effectue un savant
dosage pour donner au lecteur l’envie de continuer à lire sans abandonner une
seule seconde les héros de Pour une
meilleure vie. Dans un univers riche et complexe, l’auteur a su donner vie
à des personnages tout aussi complexes avec une bonne dose d’action et de suspense.
J’ai hâte de me plonger dans la suite !
Il a l'air très beau à découvrir :D
RépondreSupprimerIl a vraiment été une bonne surprise et en plus, l'histoire est assez addictive.
Supprimer