Auteur :
Joseph Delaney
Traduction : Sidonie Van Den Dries
Genres : Fantasy, Dystopie
Éditions : Bayard Jeunesse
Publication : Novembre 2015
Pages :
390 pages
Prix :
15,90€
Achat :
Amazon – Arena 13
Résumé
Les temps sont funestes pour
l'humanité, qui a presque disparue de la Terre, vaincue par des machines douées
de conscience. Les derniers humains vivent confinés dans le pays de Midgard,
entouré par une infranchissable barrière de brouillard. Au-delà, personne ne
sait précisément ce qu'est devenu le monde. Dans les arènes de Gindeen, la
seule ville du pays, des combats se succèdent toute la journée. Dans l'Arène
13, on mise sur celui qui, le premier, fera couler le sang, on parie sur celui
qui trouvera la mort... Un jour, un jeune garçon, Leif, arrive à Gindeen... Il
a l'ambition de devenir le meilleur combattant de l'Arène 13, et de défier Hob
l'infâme créature qui terrorise les habitants et vole leurs âmes. Il veut
prendre sa revanche sur le monstre qui a détruit sa famille, dût-il y laisser
la vie.
Avis de Marie
Avez-vous déjà eu l’occasion
de vous plonger dans les histoires de Joseph Delaney ? Cet auteur a su
nous offrir d’intenses moments de frayeur avec sa série jeunesse célébrissime L’Épouvanteur
(vous pouvez découvrir la chronique du premier tome en cliquant sur le nom).
Si celle-ci a su nous conquérir Manon et moi, qu’en est-il d’Arena 13, la nouvelle série de Joseph Delaney ?
Je ne sais pas pour vous
mais, personnellement, quand j’ai beaucoup apprécié un auteur pour une série en
particulier, j’éprouve toujours une certaine appréhension avant de me lancer dans
sa dernière. Peur d’être déçue, de ne pas adhérer à l’histoire, de ne pas
retrouver ce qui m’avait déjà plus dans la précédente… Bref, autant d’éléments
qui contribuent parfois à retarder ma lancée dans un nouvel univers. Arena 13 n’a pas échappé à cette
appréhension mais les nombreux avis sur la blogosphère ont fini par avoir
raison de ma curiosité et je me suis donc lancée dedans il y a peu.
Oubliez L’Épouvanteur, cette série n’a absolument rien à voir. Et c’est peut-être ce qui fait sa force car il est ici impossible de se rattacher d’une quelconque manière à la première série, leur seul point commun étant leur auteur. Pas de déception donc de ce côté, Joseph Delaney nous emmène dans un tout nouvel univers.
Nous plongeons ici dans un
monde post-apocalyptique où l’humanité telle qu’elle était n’est plus (en même temps, certes, s’il n’y avait pas eu
de changement, on n’aurait pas eu cette histoire, faut bien une base - Oui,
ok, je suis d’accord). Donc voici le contexte : le pays de Midgard se
trouve aux confins du monde. Les habitants qui y sont confinés vivent dans
l’ignorance de ce qui se trouve au-delà de la barrière de brouillard. Surtout,
ils vivent dans une terreur permanente instillée par une créature
abominable : Hob, qui règne en maître sur le pays et plus particulièrement
sur la ville de Gindeen. Et comme par hasard, c’est précisément là que se rend
notre personnage principal ! Téméraire ? Courageux ? Malchanceux ?
Fou ? Allez savoir ! Peut-être un peu de tout ça, peut-être bien
juste de l’un ou de l’autre, ou encore rien de tout ça… Leif est un jeune homme
ambitieux : devenir le meilleur combattant de l’Arène 13 et défier Hob en
combat singulier. Pourquoi ? Leif est animé par une profonde vengeance qui
ne pourra être assouvie que par la destruction de Hob, cet être infâme qui a
détruit sa famille, et bien d’autres encore… Leif n’a plus rien à perdre, alors
autant tenter le tout pour le tout. En réussissant à intégrer une des
meilleures écoles, l’adolescent, bien que doué, se rendra vite compte que son
apprentissage ne fait que commencer. Et qu’il devra remettre sa vengeance à plus
tard.
Dès le départ, j’ai
complètement adhéré à l’univers d’Arena
13 où l’auteur effectue un mélange des genres efficace. Même si la fantasy
domine, en évoquant des temps anciens révolus, Joseph Delaney n’est pas sans
rappeler un monde qui fut assez similaire au nôtre. Mais encore une fois, la
fantasy prévaut et personnellement, c’est ce que je préfère. Cependant, il ne
faut pas oublier qu’il s’agit d’un roman jeunesse. Ainsi, certains passages
manquent un peu de profondeur ou de maturité, tout comme certains personnages,
relativement clichés, installant une petite prévisibilité de ce qu’adviendront
les relations et les évènements. Cela n’a en rien gâché ma lecture car celle-ci
fut très rapide.
À peine ouvert, déjà
terminé ! C’est ce qu’il s’est passé avec Arena 13 tant l’histoire était rythmée et les évènements
s’enchaînaient les uns à la suite des autres sans quasiment aucun temps mort.
La vie de Leif comporte bien des zones d’ombres et page après page, il est
impossible de ne pas continuer, tant l’envie d’en savoir plus est forte,
d’autant plus que Hob, bien qu'inspirant la crainte, est un mystère à lui tout
seul. Comment fait-il pour survivre depuis si longtemps ? Est-il immortel ?
Comment battre une créature aussi puissante sans aucun état d’âme... ?
Note
Note
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4/5 Une très bonne lecture ! |
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