Auteur : Thierry Berlanda
Genre : thriller
Éditions : La Bourdonnaye
Publication : 21 janvier 2016
Pages : 280 pages
Prix : 4,99€ (version
numérique) – 16€ (version papier)
Résumé
Un
assassin, qui se fait appeler le Prince, exécute des mères de famille sous les
yeux horrifiés de leur fils de 7 ans. Opérant à l’arme blanche avec une rare
sauvagerie, le meurtrier taille ses victimes en lanières. Telle est la punition
qu’il inflige. Mais qui punit-il ? Et de quoi ?
Pour
répondre à ces deux questions fondamentales, le commandant Falier s’adjoint les
services du professeur Bareuil, spécialiste des crimes rituels, « retraité » de la Sorbonne, et de Jeanne
Lumet, qui fut sa plus brillante élève. Or la jeune femme est mère d’un petit
garçon de 7 ans. Détail qui n’échappera sans doute pas au Prince…
Dès
les premières pages, l’auteur nous plonge dans une descente vertigineuse au fin
fond de la folie meurtrière. Certaines figures cauchemardesques prennent vie
dans notre réel. Le Prince est de celles-là. Gageons que cette créature qui se
nourrit de nos peurs hantera longtemps nos mémoires.
Avis de Marie
D’habitude,
c’est plutôt Manon qui lit des thrillers. C’est pourquoi, la plupart du temps,
ceux que je lis sont ceux qu’elle m’a chaudement recommandés. Pourtant là, pour
une fois, je me suis lancée dans la lecture d’un qu’elle n’a pas lu. J’avais peur d’être déçue mais ça n’a pas
du tout été le cas ! Pour le coup, j’ai vraiment eu du mal à décrocher
tant l’histoire était addictive !
Le
commandant Falier espérait pouvoir prendre sa retraite de policier en toute
tranquillité. Mais voilà, une dernière affaire
vient de lui tomber dessus et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle est
sordide, très sordide. Des familles entières tuées dans d’atroces
conditions où les mères ont été réduites en lambeaux sous les yeux de leur fils
de 7 ans et les pères abattus d’une simple balle dans la tête. Le
commandant Falier n’en a aucun doute : ce sont des meurtres rituels. Pour l’aider à résoudre cette enquête il a fait
appel à l’éminent professeur Bareuil et à son ancienne élève, Jeanne Lumet. Il devient plus qu’urgent de mettre fin à
cette boucherie car le Prince ne compte pas s’arrêter là.
Tout
d’abord, je tiens à remercier les
éditions La Bourdonnaye pour cet envoi en service presse. À l’occasion de la sortie papier de L’Insigne du Boiteux, nous vous
proposons d’ailleurs en partenariat avec elles d’en remporter un exemplaire
numérique ! Pour cela, il suffit de participer à notre concours.
Je
connaissais déjà quelques écrits de Thierry Berlanda avec Tempête
sur Nogales et Pentatracks.
Dans ces textes, l’auteur nous proposait des univers sombres où rien n’est
blanc ou noir. Ici, avec L’Insigne du
Boiteux, l’auteur nous plonge dans un univers
encore plus sombre et angoissant. Le
Prince… Un criminel dont l’atrocité des
crimes ne connaît aucune limite. Pourquoi se contenter d’abattre d’une
balle les pères de famille pour ensuite s’acharner sur les mères, sous les yeux de leur fils ? Que
cherche-t-il dans ces crimes à la sauvagerie sans pareil ? Pourquoi
cette mise en scène ? C’est ce que va tenter de découvrir Falier. Mais il
lui faut agir vite car le Prince ne cesse de frapper. C’est pourquoi l’aide du professeur Bareuil et surtout de
Jeanne s’avère indispensable. C’est d’ailleurs grâce à elle que l’enquête
pourra réellement progresser. Or, en
cherchant à coincer ce dangereux criminel, le commandant Falier et toute son
équipe vont jouer avec le feu. Le Prince est malin et il ne se laissera pas
coincer comme ça. Quel prix faudra-t-il
payer pour résoudre cette enquête ?
L’auteur
parvient dès les premières pages à nous plonger dans une ambiance angoissante
et à nous mettre mal à l’aise. Peu
d’éléments seront fournis aux lecteurs sur les personnages, ce qui contribue au
maintien du suspens et du mystère.
Pourtant, cela n’empêche pas de s’attacher à certains d’entre eux, notamment Jeanne, trop humaine dans ce monde sans
pitié. Difficile de prévoir la fin, tant Thierry Berlanda arrive à fausser
toute prévision et la tension ne fait que monter jusqu’aux toutes dernières
pages. De ce fait, il m’était impossible de lâcher l’ouvrage tant je
voulais savoir si l’enquête parviendrait à sa fin ou pas.
Certaines scènes étaient
vraiment difficiles, les détails les plus sanglants n’étant pas épargnés. Mais
cela ne m’a pas vraiment gênée dans la mesure où l’auteur n’en abuse pas et les
utilise à bon escient pour nous plonger dans l’ambiance.
Au final, L’Insigne du Boiteux était un bon
thriller et les adeptes du genre devraient y trouver leur bonheur. Pour celles
et ceux qui n’y sont pas accoutumés, il pourrait vous donner envie de vous
lancer ! Personnellement, je suis maintenant très curieuse de la suite que
Thierry Berlanda a écrit : La Fureur
du Prince.
Extrait
« Arrivé en bas, il monte dans la voiture
lamentable de l’être lamentable en quoi il s’est mué. Il démarre. L’heure de
son triomphe approche. Tous les félons et les traîtres boiront l’un le sang de
l’autre jusqu’au dernier. ‘’Alors, Je sortirai. Le soleil lui-même pâlira
devant Ma majesté. Et il n’y aura au monde pas un ni une qui ne fêtera Mon
retour magnifique. Et Mon règne durera mille ans. Mes ennemis, Ma colère les
terrassera ! Mes chevaux coucheront leurs blés et leur famille servira de
pâture aux fauves venus boire aux fontaines de Mon palais !’’ »
Note
![]() |
4/5 |
Une lecture très sympa :)
RépondreSupprimerJ'ai reçu ce roman en début de semaine et j'ai hâte de m'y plonger, d'autant plus avec cet avis plutôt intrigant...
RépondreSupprimer