Auteur :
Reiji Suzumaru
Genre :
seinen
Éditions :
Glénat
Publication
: juillet 2015
Pages :
160 pages
Prix :
6,90€
Résumé
Rintaro Senkawa, le damné
accidentel (de son point de vue, du moins) poursuit ses tribulations en Enfer,
condamné à expier ses péchés par des souffrances atroces. Il y découvre de
nouveaux aspects de la société infernale (surtout les moins reluisants) dans
autant de mésaventures qui l’amèneront à faire face à ses responsabilités. Un
peu. Peut-être. Enfin, c’est un début. Le chemin de la rédemption est encore
long…
Avis
de Marie
Parfois, persister peut avoir du
bon et c’est le cas avec Love in the Hell,
cette série que je ne pensais pas continuer. Pourtant
sans aller jusqu’à dire que j’aurais manqué un manga essentiel à ma collection,
je ne regrette finalement pas d’avoir continué. Les deux tomes suivants de la série auront
en effet réussi à me laisser un sentiment beaucoup plus positif que le
premier !
Nous retrouvons donc Rintaro dans sa quête de
rédemption. Mais le jeune homme n’est pas
particulièrement doué et, disons-le, pas très déterminé à souffrir pour enfin
monter au Paradis. Le chemin s’annonce
donc long et difficile pour lui…
Pourtant, sa vie en Enfer n’est pas non plus des plus désagréables si on omet
le côté torture, d’autant plus que la présence de Koyori rend le quotidien
nettement plus supportable. Mais Rintaro devra bien finir pourtant par racheter ses
pêchés pour ne pas sombrer encore plus loin dans les Enfers.
Le ton, cette fois, est plus dramatique, surtout dans le troisième. Si l’auteur continue dans l’humour potache, je l’ai toutefois trouvé un peu moins lourd. D’autant plus qu’il a su me
surprendre en réussissant à changer très rapidement et efficacement d’ambiance.
En effet, si
la plupart des passages sont empreints de légèreté, l’ambiance au détour de
certains chapitres change radicalement. Ce n’est pas plus mal car
c’est grâce à ces derniers passages que j’ai trouvé certains personnages plus travaillés et
approfondis. Rintaro apparaît un peu moins comme un obsédé et
semble prendre conscience de mieux en mieux de sa situation. En trois tomes, on ne peut guère dire qu’il y a beaucoup
d’évolution pour les personnages même si pour lui, on observe une prise de
conscience dans le dernier tome qui va venir expliquer sa présence
en Enfer ainsi que sa relation avec une mystérieuse jeune fille. Je regrette toutefois que le personnage de Koyori n’ait pas été davantage exploité
car si un personnage avait vraiment de
bonnes perspectives d’évolution c’était celui-là. Jeune démone ayant
son premier damné à punir, Koyori se fait donc la main sur Rintaro. Pourtant,
bien qu’elle figure en couverture des trois tomes, elle n’est que très peu
présente et son rôle apparaît bien limité.
Cette série est donc une trilogie qui se lit vraiment
vite, chaque tome étant relativement court, même
pour des mangas. Le deuxième tome ne m’a pas beaucoup marquée, si ce n’est qu’il
était nettement mieux que le premier grâce à un meilleur dosage des gags, tout
en gardant de nombreuses touches d’humour tout le long. Le troisième tome est en revanche complètement différent :
beaucoup plus sombre, il est aussi celui des révélations et c’est d’ailleurs
celui que j’ai préféré.
Pour conclure, Love in the
Hell n’est pas une série qui m’aura beaucoup marquée. Néanmoins, si elle s’annonçait
mal avec le premier tome, trop lourd, la suite aura réussi à me laisser un
meilleur souvenir.
Note
![]() |
3/5 |
Je lis très peu de mangas et celui-ci ne me tente pas trop j'avoue :/
RépondreSupprimer