Auteur : Kotono Kato
Titre VO : Altair
Traduction : Fédoua Lamodière
Genre : shonen
Editions : Glénat
Publication : Janvier 2015
Pages : 192 pages
Prix : 7,60€
Achat : Glénat - Altaïr, Tome 3
Résumé
Dans le but de redevenir un pacha digne de ce
nom, Mahmud s’est embarqué pour Phœnicia, la plaque tournante de la mer Centro.
Mais il ne s’attendait pas à tomber en plein dans une guerre contre l’empire !!
Or si Phœnicia tombe, la Türkiye se retrouvera dans une position délicate…
Avis
de Marie
Il arrive parfois que des séries démarrent sur
les chapeaux de roue et s'essoufflent rapidement. D'autres, font une entrée en
matière plus discrète pour prendre leur envol tranquillement mais sûrement.
C'est le cas d'Altaïr !
L'exploration du monde par Mahmud va le
conduire à Phœnicia, port stratégique de la mer Centro. Alors qu'il vient tout
juste d'arriver, le jeune homme se retrouve plongé en plein dans la première
guerre de Phœnicia contre l'Empire. Si jamais la ville venait à tomber,
l'Empire bénéficierait d'un lieu stratégique pour étendre sa domination, ce qui
mettrait la Türkiye dans une bien fâcheuse position. Mahmud parvientdra-t-il à
tourner la situation à son avantage ?
Avec ce troisième tome, la
série semble enfin décoller. Chaque tome est mieux que le précédent
et j'ai de plus en plus de mal à décrocher de l'histoire.
Plus court que les précédents tomes, ce
troisième volet des aventures de Mahmud est pour le moment celui que j'ai
préféré. Mahmud continue de voyager à travers le monde afin de devenir un pacha
digne de ce nom et malgré son éloignement de la capitale, peu importe où il se
rend, il se retrouve toujours impliqué
dans les pires situations.
Phœnicia est la ville portuaire la plus importante de la mer Centro qui
borde les rivages des deux empires. De par sa position centrale, la ville constitue un enjeu stratégique important. Si
la Türkiye a tout intérêt à ce que la ville reste indépendante, l'Empire
Balthrain espère bien la conquérir. Pas de chance pour lui, Mahmud arrive au
beau milieu de la première guerre phœnicienne et il ne pourra pas rester neutre
dans ce conflit. Sera-t-il prêt à prendre
tous les risques ? La ville est partagée en deux camps :
ceux qui sont pour laisser entrer l’Empire et ceux qui sont persuadés qu’ils
pourront résister. Après tout, en trois mille ans d’existence, la ville n’est
jamais tombée une seule fois… Mais elle n’a jamais été confrontée non plus à un
adversaire tel que le Ministre Louis ! Génie militaire et particulièrement
retors, la ville saura-t-elle lui résister ?
Nous en
apprenons enfin un peu plus sur certains des personnages secondaires, en particulier le Ministre Louis sans pour autant aller trop
loin, ce qui est un peu frustrant. Mahmud est
toujours aussi intéressant et nous le voyons évoluer page après page
dans un monde où les sentiments n’ont guère leur place. C’est d’ailleurs ce qu’apprendra
à ses dépens Constantin, Magistros de Phœnicia. Cyrus l’a bien compris lui, et
il apportera une aide précieuse à notre héros, aide qui se prolongera sûrement
dans les prochaines aventures de Mahmud. Seul petit bémol : comme dans le
second tome, je regrette que Kotono Katu ne se soit pas attardé davantage sur
certains personnages. Mais cela laisse l’espoir de les retrouver par la suite.
Encore une fois, l’auteur ne s’attarde pas
vraiment sur les relations personnelles entre les personnages mais nous fait
vivre l’histoire de Mahmud essentiellement
d’un point de vue politique et stratégique. Cela empêche de s’attacher
complètement aux personnages, ce qui est dommage et j’ai peur que cela me lasse
à la longue. Mais il ne sert à rien d’anticiper sur ce que je n’ai pas lu car
pour le savoir, rien de tel que de se plonger dans la suite !
Pour conclure, ce troisième tome d’Altaïr est encore meilleur que
les précédents : action, suspense, complots politiques, trahisons… Pratiquement
tous les ingrédients pour faire un excellent shonen sont réunis. Il ne manque
plus que des personnages plus attachants. J’attends de voir ça avec la suite !
Extrait
« Je
vais rétablir la vérité… Le héros que vous semblez connaître n’est que pure
invention. Je n’ai pas combattu de troupes, à Hisar. J’ai agi de façon à éviter
l’affrontement avec l’Empire. Ne vous basez pas sur cette fausse gloire… pour
déclencher une guerre ! »
Note
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