Auteur :
Anna Godbersen
Traduction :
Alice Seelow
Genres : Romance, Jeunesse
Édition :
Albin Michel
Publication :
Mars 2010
Pages : 430
pages
Prix : 17,25 euros
Achat : Amazon – Tricheuses
Résumé
Elles ont tout ce qu’elles désirent… mais rien de ce
qu’elles veulent.
Une bien curieuse union est célébrée dans la haute société.
Henry Schoonmaker vient d’épouser une jeune femme qu’il n’a jamais aimée :
Penelope Hayes. Si son ancienne rivale triomphe, Diana toujours amoureuse
d’Henry, n’a pas dit son dernier mot. Quant à Elizabeth, elle refuse
obstinément de paraître en public. Pressentant un nouveau scandale, tout New
York retient son souffle.
Avis (lecture commune)
Le second tome de la saga Luxe, Rumeurs m’ayant vraiment laissée une bonne impression, je me
suis lancée (sans trop de hâte, certes) dans le troisième pleine d’attentes. Et
là, petite
déception…
Penelope Hayes a enfin obtenu le mariage de ses rêves avec
Henry Schoonmaker. Mais à quel prix ? Ce dernier ne l’aime pas et garde
toujours dans son cœur Diana Holland, blessée comme jamais elle pensait pouvoir
l’être et pourtant déterminée à le récupérer. Elizabeth, quant à elle, peine à
se remettre de la mort de Will. Quels nouveaux scandales vont venir les
frapper ?
J’ai trouvé ce tome bien en-dessous des précédents. L’histoire
souffre ici de nombreuses longueurs et répétitions. Et pendant plus des deux
tiers, je me suis carrément ennuyée, impression accentuée par des évènements
beaucoup trop prévisibles. Pour commencer, tous nos chers
protagonistes sont malheureux, sans aucune exception ! Par conséquent, je
m’attendais à de multiples rebondissements pour les faire sortir de cet état
là. Mais non, chacun d’entre eux semble se complaire dans son malheur, même
Penelope (rendez-nous Penelope !!!).
Ainsi, Henry cherche toujours à s’évader de son mariage tandis
que son épouse n’hésite pas à recourir à toutes les menaces possibles pour
justement le garder auprès d’elle. C’est d’autant plus agaçant que cette
situation n’est pas vraiment crédible pour Penelope, compte tenu de ce qu’elle
représentait dans les autres tomes. En effet, elle a toujours su ce qu’elle
voulait : une fortune, un nom et Henry pour époux. Elle les obtient tous
les trois. Mais le fait qu’elle s’acharne à vouloir son amour devient usant à
la longue. Surtout qu’elle nous a habitué à des coups beaucoup plus
retords ! Mince, Penelope, qu’est-ce que tu fais ?
Réveille-toi !!! Henry ne t’aime pas ? Ce n’est pas grave, il finira
bien par se rendre à l’évidence et à admettre que tu es la femme de sa vie.
Elizabeth continue ses sempiternelles lamentations
et peine à se remettre de la mort de Will. Enfin… si on veut. Parce que son
époux à peine mort, la voilà qui se surprend à éprouver de nouveaux sentiments
pour un autre homme. Cela non plus n’est pas gênant, bien au contraire, il faut
bien qu’elle surmonte la mort de son bien-aimé un jour ou l’autre et retrouve
le bonheur ! Mais la culpabilité d’éprouver de l’amour pour quelqu’un
d’autre la hante. Et cela aussi est lassant à la longue car l’histoire du coup
n’avance pas.
Quant à Diana, son côté girouette était lui aussi lassant,
au point que sa relation avec Henry a perdu de son intérêt au fil des pages. J’ai nettement
préféré l’intrigue qui se mettait en place avec Grayson Hayes mais
celle-ci n’a pas été assez exploitée à mon goût. Nous faisons ici un peu plus
ample connaissance avec le frère de notre diabolique Penelope et nous pouvons
découvrir qu’il n’est peut-être pas le vulgaire coureur de jupons arriviste
présenté dans les premiers tomes. Sa relation avec Diana était pour moi l’un
des rares points positifs du roman.
Heureusement, le dernier tiers du livre rattrape un peu
tout le reste grâce à un rythme plus soutenu et au retour des coups tordus de
Penelope. Certes, les rebondissements sont prévisibles mais nous
retrouvons enfin les personnages tels qu’ils étaient avant !
Malgré tout, Tricheuses était une lecture rafraîchissante,
sans prise de tête. Donc même s’il reste selon moi le moins bon volume de la
saga, il n’en est pas moins une étape obligée vers le quatrième et dernier
tome, qui, à ce qu’on m’a dit, vaut vraiment le détour !
Extrait
« L’alliée la
plus naturelle d’une jeune lady est sa sœur, quand bien même parfois nos
proches nous sont aussi impénétrables qu’un indigène des antipodes. »
Note
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