Auteur :
Benjamin Debuc
Genre : Fantasy, Jeunesse
Edition : Persée
Publication : 29 janvier 2014
Pages :
344 pages
Prix :
23 euros
Résumé
Les nains, les sorciers, les
démons et les anges … Aelig n’y consacre aucune importance ! Installé dans un
village reculé de l’Orayklëh, ce jeune homme de quinze ans mène une vie
paisible en compagnie de ses parents adoptifs et de son petit frère. Et
pourtant … son destin ne tarde pas à le rattraper ! Suite à sa rencontre
mystérieuse avec un tigre blanc sauvage, il vient à découvrir un diamant
étincelant, héritage magique du peuple céleste. L’un des trois élus suprêmes,
descendant des puissants séraphins, telle est sa vraie nature ! Entrainé dans
une folle et périlleuse aventure, il devra sillonner l’Orayklëh aux cotés de
son parrain Bleiz et de ses deux gardiens, une nymphe et un nain, dans le but
de trouver les sept temples élémentaires et rassembler ses pouvoirs ; car voilà
bien longtemps que la paix est menacée par Dorgal, roi des Enfers.
Réussira-til à échapper aux
tueurs démoniaques ; à retrouver à temps les deux autres élus, ou tout
simplement à s’intégrer dans ce nouveau monde ? Une chose est sûre :
l’heure de l’affrontement final approche et le destin du monde magique est
désormais entre ses mains…
Avis
Merci aux éditions Persée pour l’envoi d’Aelig et le Peuple Céleste, un roman
fantasy plutôt sympa.
Ce premier tome des
aventures d’Aelig nous fait découvrir un monde plein
de magie et de créatures enchantées. Notre héros est un jeune
adolescent dont la vie va être bouleversée suite à la découverte de ses
origines : il est en réalité un descendant des trois grands séraphins, ces
anges aux pouvoirs exceptionnels qui se sont sacrifiés afin de sauver le monde.
Or celui-ci est de nouveau en danger ! Dorgal, un ange déchu, s’est allié
aux démons et cherche à faire régner le chaos et la destruction. Seuls Aelig et
les deux autres élus pourront en venir à bout. Mais avant toute chose, il leur sera
nécessaire de rassembler leurs pouvoirs et d’apprendre à les contrôler.
Accompagné de son mentor Bleiz, un puissant sorcier et de ses deux gardiens,
une nymphe et un nain, Aelig se lance dans une aventure qui le changera à
jamais et dont l’avenir du monde dépendra.
On retrouve dans ce roman tous les éléments typiques de la fantasy :
un jeune héros découvrant que l’avenir du monde repose sur ses épaules, de la
magie, des créatures fantastiques en quantité telles que nymphes, sirènes,
sorciers, nains, démons, etc… L’univers n’est pas sans rappeler de nombreux jeux
vidéo auxquels j’ai joué et livres que j’ai lu, ce qui n’était pas pour me
déplaire. Ainsi, je n’ai pas pu m’empêcher de penser notamment à Zelda avec la
recherche des temples ou encore à Diablo avec la lutte entre les anges et les
démons mais également à Shannara de Terry Brooks avec les pierres elfiques et à
Harry Potter avec le Tournoi des Sept Lunes. L’univers
est donc très riche et bien construit, l’auteur nous livrant de
nombreux détails sur les peuples qui l’habitent et sur leur histoire.
Seulement, j’ai eu l’impression par moment qu’il voulait nous donner trop d’informations d’un seul coup. Et
c’est ce qui fait que j’ai trouvé ce roman
difficilement prenant. Car aussi sympathique que soit l’histoire,
j’ai eu beaucoup de mal à me laisser entraîner dedans. Ce foisonnement de
détails nous renseigne certes sur le monde dans lequel nos personnages évoluent
mais du coup, l’histoire n’avance pas réellement, surtout dans la première
moitié. Heureusement, la présence de quelques apartés aux lecteurs était plutôt
sympa, ce qui permettait d’insuffler du dynamisme à un récit qui en manquait un
peu.
Passons maintenant aux personnages. Dans l’ensemble, je n’ai
pas réussi à m’attacher à eux. Ils m’ont paru abordés
de manière assez superficielle, à tel point que, quand certains
d’entre eux ont disparu, je n’ai rien ressenti. C’est dommage ! Mon plus
gros problème a été avec Aelig, le héros. Naïf, pour ne pas dire carrément mièvre,
je l’ai trouvé agaçant. Toujours prêt à abandonner à la moindre difficulté,
c’est pour mieux relever la tête quelques lignes après. Cela aurait pu aller si
ce n’était pas systématique. Par ailleurs, il n’a pas toujours des pensées en
adéquation avec son âge (16 ans) : par moment, il paraît beaucoup plus
jeune, à d’autres, beaucoup plus vieux. Il prend très rapidement conscience de
sa mission, à tel point qu’on ne reconnaît pas le personnage à peine présenté
au début du livre au bout d’une cinquantaine de pages. Malgré tout, je me suis
accrochée et ce n’est que vers la fin que j’ai réussi à le trouver intéressant,
Aelig ayant beaucoup changé et gagné en maturité ! J’ai tout de même préféré
Eowin et surtout Conogan, les deux autres élus. Je regrette d’ailleurs que
l’auteur ait introduit Conogan si tardivement et qu’il ne l’ait donc pas
développé davantage.
Quant aux autres compagnons
de route d’Aelig, ils ressemblent en tous points à ceux que l’on retrouve dans les
romans de fantasy : à savoir un mentor plus âgé dont la sagesse éclairera
le chemin de ses petits protégés et dont la protection se révèlera à maintes
reprises efficace ainsi que deux représentants de races dont l’avenir dépend de
la réussite de la mission de nos jeunes élus.
Au final, si Aelig
et le Peuple Céleste n’est pas pour moi un coup de cœur, il n’en reste pas
moins une lecture agréable ! Il s’agit donc d’un premier roman très
prometteur d’un jeune auteur au talent certain dont je suis curieuse de
découvrir la suite.
Extrait
« N’avez-vous jamais songé à tout abandonner, cesser de constamment vous
battre contre votre instinct ? Bien sûr que si… Et ce n’est autre que cette
perpétuelle vulnérabilité qui donne sa valeur à la vie et nous donne la force
de jouir de ses plaisirs éphémères. »
Note
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3/5 |
Très tentant celui-là, je l'ajoute à ma liste !
RépondreSupprimerJ'espère qu'il te plaira ! Malgré ses quelques défauts, c'est une jolie découverte :D
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