Auteur :
Gustave Flaubert
Genre : classique,
roman
Edition :
Pocket
Collection : Classique
Publication :
1er juin 2006
Pages : 478
pages
Prix : 1,99€
Achat : Fnac – Madame Bovary
Résumé
Depuis 150 ans, cette pauvre Emma Bovary souffre et pleure
dans cent, dans mille villages et villes de France. Parce qu'elle ne sait pas
vivre, ni aimer, elle rêve ses amours et sa vie. Et cependant elle est belle,
sensuelle, audacieuse. Mais une imagination déréglée, l'exaltation romanesque,
un époux médiocre et obtus, l'absurde goût du luxe et des amants méprisables
vont l'entraîner dans la ruine et une mort affreuse. Pour diriger cet « orchestre des instincts et des sentiments
féminins », qu'est selon lui Madame
Bovary, Flaubert souffre mort et passion, à la fois grand prêtre et martyr
de l'art, du style et de la beauté. Mais derrière la perfection du chef-d'œuvre
apparaissent la crudité, la violence et l'érotisme, comme dans un roman
d'aujourd'hui.
Avis
Comment vous parler de Madame
Bovary ? Et bien, il nous ait autant difficile de vous en parler qu’il
nous a été difficile de le lire. Toutes les deux nous avons eu énormément de
mal à terminer notre lecture de ce classique de la littérature française.
L’histoire est celle d’Emma, une jeune provinciale bercée
par ses lectures romantiques. Pleine d’illusions, elle espère vivre une grande
histoire d’amour passionné. Mais elle va vite être rattrapée par la
réalité, mariée à Charles Bovary, médecin de campagne veuf depuis peu.
Désenchantée par la monotonie de son quotidien et dégoûtée par un mari pourtant
aimant et attentionné, Emma s’ennuie et s’enfonce chaque jour dans la
dépression. Afin de redonner du piment à sa vie, elle va alors avoir des
aventures extraconjugales, sous les yeux de son mari qui ne se doute de rien.
Marquée par l’insatisfaction, il ne reste qu’une seule issue possible à sa
vie : le suicide.
J’ai détesté Emma, autant le dire tout de suite !
Flaubert nous livre ici le portrait d’une héroïne dénuée de qualités et de
personnalité. Seul son caractère égoïste m’a marquée. Chacune de ses actions
dans le récit l’a rendue encore plus détestable à mes yeux, raison pour
laquelle je n’ai pas réussi à accrocher. Emma aurait pu avoir une vie heureuse.
Malheureusement, elle fait partie de ces gens jamais satisfaits qui ne savent
pas se contenter de ce qu’ils ont. Si encore elle faisait le nécessaire pour
parvenir à obtenir ce qu’elle souhaite… Mais Emma est une éternelle insatisfaite !
Et les autres personnages, quant à eux, m’ont également paru bien fades.
Il est difficile de prendre plaisir à la lecture d’un récit
avec une telle héroïne et un style d’écriture aussi lourd. En effet, bien que
Flaubert nous montre une maîtrise extraordinaire de la langue française, cela
n’empêche pas une écriture très chargée et lourde. Certes, un sujet tabou pour
l’époque y est abordé : le suicide et la femme adultère.
Malgré une histoire peu prenante aux personnages assez fades
dont une héroïne nombriliste, Gustave Flaubert nous livre un roman devenu un
classique de la littérature française à juste raison. Tout en mettant
brillamment à l’honneur la langue française, l’auteur fait un portrait
incroyablement détaillé et réaliste d’une jeune femme romantique désillusionnée
par la vie qui lui a été imposée. Madame Bovary mérite donc à ce titre d’être lu au moins une fois dans sa vie. Je n’ai
juste pas accroché à l’histoire et lui ai largement préféré L’éducation sentimentale.
Extraits
« — D’ailleurs,
ajouta-t-il, quand on habite la campagne…
— Tout est peine
perdue, dit Emma.
— C’est vrai !
répliqua Rodolphe. Songer que pas un seul de ces braves gens n’est capable de
comprendre même la tournure d’un habit !
Alors ils parlèrent de
la médiocrité provinciale, des existences qu’elle étouffait, des illusions qui
s’y perdaient.
— Aussi, disait
Rodolphe, je m’enfonce dans une tristesse…
— Vous ! fit-elle avec
étonnement. Mais je vous croyais très gai ?
— Ah ! oui,
d’apparence, parce qu’au milieu du monde je sais mettre sur mon visage un
masque railleur ; et cependant que de fois, à la vue d’un cimetière, au clair
de lune, je me suis demandé si je ne ferais pas mieux d’aller rejoindre ceux
qui sont à dormir… »
« Et le charme de
la nouveauté, peu à peu tombant comme un vêtement, laissait voir à nu
l’éternelle monotonie de la passion, qui a toujours les mêmes formes et le même
langage. »
Note
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| 6/10 |


J'étais horriblement agacée par l'Education Sentimental et surtout de son personnage principal pour tout dire, je me mettrais à Madame Bovari en tout cas cette année je pense.
RépondreSupprimerBon courage avec Madame Bovary, j'espère qu'il te plaira quand même davantage que l'Education Sentimentale !
SupprimerCoucou. Je suis nouvelle sur blogspot (lesalondeslettes.blogspot.com) et cela fait plusieurs fois que je passe sur ton blog. J'aime bien celui-ci, tu alterne pas mal tes lectures !
RépondreSupprimerJe n'ai pas tant aimé que ça mais je voudrais lire "l'éducation sentimentale"
Merci et bienvenue sur blogspot alors ! Nous sommes deux à nous occuper du blog et oui, nous aimons bien diversifier nos lectures.
SupprimerL'Education sentimentale est un livre assez volumineux et très long. J'avais apprécié la précision du contexte historique, j'espère qu'il te plaira ^^